Je suis consciente que c’est un sujet controversé sur lequel les gens ont une grande divergence d’opinion, mais je trouve quand même que c’est important d’en parler afin de trouver des solutions et de sensibiliser les gens.
D’un coté, il y a des personnes qui ont la conviction que consommer c’est toujours une question de choix, que l’individu qui consomme choisit à chaque fois délibérément dele faire. Alors que d’autres sont d’avis que les gens qui consomment sont totalement impuissants face à la substance, que c’est plus fort qu’eux et qu’ils ne peuvent pas résister.
Pour ma part, je crois que la réponse se trouve au milieu de ces deux extrêmes, premièrement parce selon-moi tout est question de facteur, ce qui veut dire que je crois fermement que plusieurs facteurs spécifiques font en sorte que les gens consomment. Pensons entre autres à la curiosité, surtout lorsqu’on est jeune et qu’on voit les autres essayer de nouvelles substances, aux facteurs environnementaux, aux traumatismes, à la croyance populaire qu’une consommation permet de relaxer, à la pression sociale ou même aux publicités qu’on voit à la télévision et sur les réseaux sociaux qui nous montrent toujours les bons côtés de l’alcool. Je crois aussi que nos amis, notre famille, les gens qui nous entourent et les habitudes de consommation d’une société peuvent, eux aussi, très certainement influencer notre façon de consommer.
Je suis aussi d’avis que lorsque la consommation devient problématique, les personnes se retrouvent souvent emprisonnées dans un cycle où le besoin de consommer est renforcé par des dépendances physiques ou psychologiques. C’est donc une roue qui tourne et où il devient difficile de faire des choix consciemment.
Sur ce, j’ose croire que nous savons maintenant tous que la dépendance peut altérer la capacité de prendre des décisions éclairées. Donc, jusqu’à quel point exactement peut-on parler de choix lorsqu’il est question de consommation? La première fois que l’on consomme de notre vie? Chaque fois que l’on consomme? Quand on continue de consommer, même avec des répercussions négatives?
Donc, selon-moi, lorsque la consommation devient problématique j’ai du mal à concevoir que la personne fait vraiment un choix éclairé en consommant la substance. Mais je crois que si quelqu’un est en mesure de s’apercevoir que sa consommation lui apporte des répercussions négatives, cette personne, avec un soutien adéquat et les bons outils peut prendre la décision d’aller mieux et peut réussir à s’en sortir.
Mais avons nous une assez grande variété d’outils en place et ressouces disponibles pour être en mesure d’adresser ces besoins criants?
Selon-moi nous sommes sur la bonne voie, mais encore plusieurs d’entre nous souffrent en silence parce qu’ils n’ont pas trouvé ce dont ils ont besoin pour adresser leur problème d’abus de substances. Je crois toujours de tout mon être que l’une des clés serait que tout ceux qui font des profits avec la vente de substances devraient remettre une partie de leurs profits dans la sensibilisation et dans le traitement des dépendances.
Toi est ce que tu es d’avis que la consommation est toujours une question de choix? Et qu’est ce que tu vois comme solution pour répondre au manque d’outils et ressources?
Bonne Sobri & thé ☕️
Suzy
♥️
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