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Photo du rédacteurSuzy Marmen

Pourquoi j’ai arrêté de boire de l’alcool?

Dernière mise à jour : 26 févr. 2020


Depuis que j’ai pris la décision de mettre l’alcool de côté cette même question revient toujours, voici donc les raisons qui m’ont poussées à arrêter de boire.


Dans mon cas l’idée de cesser de boire germait depuis bien longtemps dans mon esprit. Même à partir de l’adolescence j’avais le feeling que quelque chose clochait dans ma consommation.


À 19 ans je savais déjà que j’avais un grave problème avec l’alcool, c’est justement à ce moment-là où j’ai demandé à être admise dans un centre de traitement des dépendances.


Pourquoi est-ce que j’ai continué à boire de l’alcool jusqu’à l’âge de 34 ans?


Simplement parce que je n’étais pas honnête avec moi-même et que je minimisais les conséquences de ma consommation. J’avais peur que ma vie devienne plate mais à un moment donné j’ai dû me rendre à l’évidence que ma carrière gagnante de concours de shooter tirait à sa fin.



La honte



Voici la raison #1 qui m’a fait réaliser que l’alcool n’était pas pour moi.


Quand je buvais, je me rendais presque toujours au blackout.

Au fil du temps les pertes de mémoire causées par l’alcool s’allongeaient et devenaient de plus en plus graves.


Je me réveillais le matin avec un niveau d’anxiété à son maximum parce que j’essayais de me rappeler ce que j’avais dit ou fait la veille. Les petits bouts de mémoire de la soirée tournaient constamment en boucle dans ma tête.


La question que je redoutais toujours était:


Te rappelles-tu ce que tu as fait hier?


Si quelqu’un me demandait ça c’est certain que je n’avais pas été championne la veille.

Ça me donnait l’impression qu’une autre personne avait pris le contrôle de mon corps pour quelques heures parce que je ne me rappellais d’absolument rien.


J’étais rendu au point où j’étais maintenant terrifiée de ce qui aurait pu m’arriver durant mes moments d’amnésie...



Pas capable de m’arrêter



Tu connais l’expression prendre un verre? Moi aussi je la connais mais ce n’était pas chose commune chez moi, si je prenais un verre ça ne s’arrêtait jamais là. Je buvais presque toujours pour me soûler.


Encore aujourd’hui, avec plus de 3 ans de sobriété, ça m’impressionne les gens qui boivent juste un verre de vin en mangeant ou encore mieux, ceux qui laissent une bière non terminée sur la table au resto!



Les lendemains étaient pénibles



C’était rare pour moi de boire la semaine à moins d’une occasion vraiment spéciale.


Habituellement ma soirée pour boire était le vendredi parce que ça me donnait 2 jours de congé pour réussir à ‘récupérer’


Mais dans mes dernières années de consommation les périodes de ‘récupération’ trainaient en longueur... Il n’était pas rare pour moi de boire le vendredi et d’encore me sentir toute croche le lundi...


J’en avais assez de me sentir mal durant des jours, de ne rien accomplir de mes fins de semaine puis honnêtement, manger de la poutine en regardant la télévision n’était pas ma définition d’un weekend excitant.



Arrêter de fumer



Je ne peux même pas compter le nombre de fois où j’ai essayé d’arrêter la cigarette. Ça se passait bien quand j’étais sobre, mais aussitôt que je buvais c’est comme si j’oubliais que j’avais arrêté de fumer.


J’étais consciente que la seule façon pour moi de vaincre la cigarette était d’arrêter l’alcool. J’ai donc dit ’ciao’ à la cigarette et à l’alcool la même journée!



Devenir une meilleure mère



Je pense que c’est évident que je n’étais pas la meilleure figure parentale, non ma fille n’a jamais manqué de rien mais c’est sûr que les moments où je buvais et récupérais n’étaient pas des beaux moments de qualité avec elle.


Je voulais être là pour mon enfant et elle méritait de me voir à mon meilleur.


Par la même occasion c’était important pour moi de montrer l’exemple et de lui prouver que c’est possible de sortir et de s’amuser sans consommer.


Donc pour résumer non je ne buvais pas à chaque jour et non il ne m’est rien arrivé de catastrophique pour prendre la décision d’arrêter de consommer de l’alcool.

J’avais juste le goût de devenir une meilleure version de moi-même.


Depuis que je suis sobre ma vie n’a jamais été plate, c’est tout le contraire! Je sors, je m’amuse, j’ai toujours des projets en construction et je fais des belles rencontres.


Il n’est pas nécessaire d’attendre que notre problème de consommation devienne grave pour commencer à penser à arrêter.


Si pour toi cesser semble impossible. Je suis ici pour te dire que c’est bel et bien possible de vivre une vie heureuse sans alcool




Bonne Sobri & Thé




Suzy

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