Bon là tu vas peut-être te dire ben voyons c’est quoi le rapport?
Pour commencer, depuis que j’ai pris la décision de cesser de consommer, il y a de cela bientôt 8 ans, j’ai aussi pris la décision d’être transparente dans mon cheminement, donc, quand j’écris sur mon blogue ou ailleurs, c’est de mon expérience dont je parle.
Au début, c’était très égoïste, parce que je le faisais pour moi, c’était pour me garder sobre, cependant je me suis rapidement rendu compte que plusieurs personnes qui me suivaient sur les réseaux sociaux se reconnaissaient dans mes publications.
Un bon nombre de gens m’envoient des messages pour me dire qu’un sujet a retenu leur attention ou d’autres viennent me voir lors d’événements (et parfois à l’épicerie) pour me parler de leur propre cheminement avec l’alcool, merci pour ça, si vous saviez à quel point ça me fait plaisir et chaud au cœur, je ne me tannerai jamais de vous lire et de vous écouter, j’espère que ça va durer toute la vie ♥
Oui c’est mon expérience que je partage en lien avec la consommation, mais aussi avec la santé mentale et tout ce qui gravite autour de ça, de plus, durant les dernières années vous avez beaucoup vu passer des publications en lien avec mon parcours universitaire, mais heureusement cette étape est maintenant terminée.
Donc, je réalise que je traite de plusieurs sphères de ma vie, ce qui vous apporte dans mon univers et à mon sujet d’aujourd’hui.
En toute honnêteté, les quatre dernières années ont été ‘rough’ sur mon corps et ma santé. Avec le travail et mes cours à deux différentes universités, je suis consciente que j’ai brulé la chandelle par les deux bouts.
Est-ce que j’aurais pu trouver du temps pour mieux manger et pour bouger? Sûrement, mais si je suis honnête c’était beaucoup plus facile de trouver des excuses et de mettre ça dans ma liste de choses à faire ‘plus tard’.
Mais cette relation-là que j’entretiens avec mon corps remonte à beaucoup plus loin que les quatre dernières années parce que depuis aussi loin que je peux me souvenir j’ai tenté de perdre du poids, mais sans jamais avoir de résultats satisfaisants.
Le seul moment de ma vie où j’ai été à mon poids ‘santé’ a été le moment de ma vie où je me suis le moins senti en santé. Je venais tout juste d’avoir ma fille, j’étais en dépression post-partum et ensuite en dépression majeure, honnêtement je m’en foutais comme dans l’an quarante de peser 135lb, parce qu’à ce moment-là j’aurais échangé de corps (et d’esprit) avec n’importe qui.
Quand j’ai commencé à aller mieux, l’alcool accompagnait tout mes weekends et j’ai repris du poids. Si tu as déjà tenté de suivre un régime, tu sais pertinemment que c’est vraiment difficile de boire de l’alcool et perdre du poids. Pour ma part, parce que la plupart des drinks dans mon temps avaient une teneur très élevé en calories et aussi parce qu’une fois sous l’influence je m’en foutais pas mal de ce que je mangeais dans la soirée, de plus, on sait tous en quoi consiste le menu typique d’un lendemain de veille...
En gros, pour moi ça se terminait souvent en poutine et/ou autres aliments qui étaient le plus riches et le plus gras possible. Peut-être que c’est juste moi (ça m’étonnerait), mais les fins de soirées et/ou les lendemains je n’ai jamais eu une envie irrésistible de salade ou de petits légumes cuit-vapeurs...
Lorsque j’ai cessé de consommer, j’ai continué à me donner des excuses pour ne pas prendre soin de mon corps, je me disais coudonc j’ai déjà arrêter de boire de l’alcool et fumer la cigarette y me semble que c’est bien assez pour tout de suite!
Mais là j’avance en âge, je réalise que c’est bien beau prendre soin de ma tête, mais si je ne prends pas soin de mon corps à quoi bon?
Mon plan était donc de me prendre en main aussitôt j’aurai terminé mes études, on n’est là.
J’avais déjà un bon plan en place, rien de trop compliqué afin que je ne me décourage pas dans la première semaine. Ce plan consiste à marcher 10 000 pas par jour (soit dehors ou sur mon tapis roulant à l’intérieur), manger quand j’ai faim, cesser de manger quand je n’ai plus faim et boire plus d’eau.
Cette fois-ci y’en est pas question que je me lance dans des régimes drastiques ou que j’enlève complètement une catégorie d’aliments de mon alimentation, on s’en tient au mange moins/bouge plus, that’s it!
Est-ce que c’est facile? Non! Mais ce n’est pas le processus d’alimentation ou de remise en forme qui est difficile en soi, c’est plutôt ma petite voix dans ma tête qui passe son temps à me donner des excuses, ex : pas besoin d’aller marcher aujourd’hui, je suis fatiguée... Mange le ton sac de chips, tu le mérites...
Mais, depuis plusieurs semaines, j’entends moins cette petite voix et je continue à prendre soin de moi.
Est-ce que j’ai perdu du poids? Un 5 livres au début, mais maintenant, 0/RIEN/NADA!
Mais est-ce que je me sens mieux? ABSOLUMENT! J’ai plus d’énergie, mes vêtements me font mieux, je ne suis plus gonflée et je dors beaucoup mieux.
J’ai eu le goût de partager cette tranche de vie aujourd’hui parce que je suis consciente que je n’aurais pas été capable de prendre soin de moi comme je le fais maintenant si j’avais continué à boire de l’alcool, je me suis prouvée à plusieurs reprises que dans mon cas les deux actions sont toujours l’une à l’opposé de l’autre.
Donc, si tu es toi aussi dans un processus de perte de poids et/ou de mieux-être et que tu t’aperçois que ça ne fonctionne pas comme tu aimerais, il pourrait peut-être être pertinent d’explorer ta consommation d’alcool pour voir si celle-ci a une incidence négative sur les buts que tu t’es fixés.
Pour ma part je vais continuer à faire ce que je fait et on verra bien où ça m’apportera, parce que je pense bien que la clé du succès c’est de ne pas lâcher ;)
Bonne Sobri & Thé (et mieux-être)
Suzy
♥️
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